L’endométriose est une maladie exclusivement féminine qui touche bon nombre de  françaises. C’est une maladie qui est encore mal connue des chercheurs. Elle touche généralement le rectum, le vagin, la vessie ou les ovaires. Voici un petit zoom sur les symptômes de ce mal répandu mais mal connu.

Quels sont les symptômes de l’endométriose ? 

L’endométriose est un mal qui se manifeste généralement par des règles douloureuses et irrégulières. Outre ce symptôme, la plupart des personnes atteintes par cette maladie éprouvent des douleurs au bas-ventre, dans la zone du rectum, du bassin, du vagin ou dans le bas du dos. Ces douleurs sont chroniques (rythmées par le cycle menstruel) ou régulières et peuvent être très aiguës. Cela se manifeste également par une fatigue chronique.

C’est une maladie qui handicape au quotidien. Elle touche surtout la vie affective. Les femmes atteintes d’endométriose peuvent avoir tendance à éprouver des réticences à avoir des rapports sexuels. En effet, les douleurs surviennent généralement lors de l’acte sexuel ou lors des défécations dues à l’inflammation du colon. Certaines femmes ressentent les douleurs lorsqu’elles changent de position, d’autres constatent du sang dans les urines.

L’endométriose a un impact très important sur les menstruations. Non seulement les menstrues sont irrégulières et douloureuses mais elles sont également accompagnées de pertes abondantes. Il existe également des symptômes d’origines gastro-intestinaux. Il s’agit de nausées, de constipation ou de ballonnements qui accompagnent généralement les symptômes cités plus haut.

Il faut effectuer un diagnostic très rapidement lorsque vous avez mal aux ovaires ou constatez un de ces symptômes car plus le mal dure, plus le risque d’infertilité est grand. L’endométriose est également une maladie qui peut être asymptomatique. Dans ces cas là, vous ne pouvez pas grand chose. Elle est alors détectée de manière fortuite lors de consultations gynécologiques.

Traitements contre l’endométriose

Il n’existe pas de traitement précis contre l’endométriose. Ceux existants servent à diminuer la douleur. Le traitement est recommandé en cas de douleurs, de kyste ou d’infertilité. L’une des difficultés que l’on rencontre au cours du traitement est le risque de récidives très important. En effet, les douleurs réapparaissent dans quasiment tous les cas.

L’un des traitements les plus efficaces consiste à utiliser des anti-inflammatoires non stéroïdiens pour soulager des douleurs. Si les traitements hormonaux ne sont pas efficaces, vous pouvez utiliser des anti-œstrogènes pour baisser le taux d’œstrogène dans l’organisme. Il existe des traitements à base de contraceptif oral et de progestatif qui donnent d’assez bons résultats.

L’usage de Danazol est également une excellente idée. Il permet de supprimer les règles et par ricochets les risques de lésions. Malheureusement, le Danazol présente quelques effets secondaires sur la structure osseuse des patientes. Afin d’éviter une perte de la minéralisation osseuse, les gynécologues conseillent généralement d’associer le Danazol à un œstrogène et à un progestatif.

Il existe également un traitement chirurgical pour traiter l’endométriose. L’intervention consiste généralement à enlever les lésions douloureuses. Elle a l’avantage de calmer les douleurs pour un bon bout de temps. Dans certains cas, le chirurgien peut préconiser une ablation des ovaires et de l’utérus. Néanmoins, la méthode chirurgicale montre ses limites lorsque les lésions à retirer sont minuscules et cachées. De plus, il s’agit d’une option qui présente un fort taux de risques d’incontinence pour la patiente.